Bibliography

Alfred
Bammesberger

11 publications between 1975 and 2003 indexed
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Works edited

Bammesberger, Alfred, and Theo Venneman (eds), Languages in Prehistoric Europe, Heidelberg: Winter, 2003.

Contributions to journals

Bammesberger, Alfred, “Irish: an antedating”, ANQ: A Quarterly Journal of Short Articles, Notes and Reviews 15:4 (2002): 45–47.
Bammesberger, Alfred, “L’étymologie de vieil-irlandais cerd”, Études Celtiques 32 (1996): 139–141.  
abstract:
[FR] Traditionnellement comparé au gr. κέρδος «gain, profit», le nom de l’artisanat en v.irl. est féminin, cerd de *kerdā. L’auteur propose de dégager un sens commun tiré de la sphère de la pensée. Et les deux mots sont peut-être tirés d’un adjectif formé sur le nom indo-européen du «cœur » *krd-.

[EN] The etymology of Old Irish cerd.
The traditional etymology of Gr. κέρδος «profit» is a comparison with the OIr. word for «craftship», a feminine noun, cerd from *ḱerdā. The author proposes a further link with the semantic field of «mind». Both words might be derived from an adjective based on the Indo-European word for «heart » *ḱrd-.
Persée – Études Celtiques, vol. 32, 1996: <link>
abstract:
[FR] Traditionnellement comparé au gr. κέρδος «gain, profit», le nom de l’artisanat en v.irl. est féminin, cerd de *kerdā. L’auteur propose de dégager un sens commun tiré de la sphère de la pensée. Et les deux mots sont peut-être tirés d’un adjectif formé sur le nom indo-européen du «cœur » *krd-.

[EN] The etymology of Old Irish cerd.
The traditional etymology of Gr. κέρδος «profit» is a comparison with the OIr. word for «craftship», a feminine noun, cerd from *ḱerdā. The author proposes a further link with the semantic field of «mind». Both words might be derived from an adjective based on the Indo-European word for «heart » *ḱrd-.
Bammesberger, Alfred, “Quelques formes du prétérit en celtique continental”, Études Celtiques 29 (1992): 97–103.  
abstract:
[FR] La phrase formulaire δεδε βρατου δεκαντεμ a été rendue par ‘a offert la dîme en signe de reconnaissance’ (Szemerényi). Quoique certainement juste dans l’ensemble, cette interprétation n’éclaire pas tous les problèmes linguistiques posés par cette phrase.
La forme verbale dede admet plusieurs interprétations du point de vue morphologique. Il semble exclu que dede continue un parfait i.e. *dhe-dhē-. Le prétérit dedu <tetu> qu’on trouve en lépontique peut bien remonter au même paradigme que dede. Si on pose un parfait de la racine *dhē- selon les règles de la morphologie indo-européenne on arrive aux formes suivantes : *dhe-dhō-/dhe-dhH1- pour les variantes forte et faible respectivement. Les marques personnelles s’attachaient à l’une ou l’autre des deux formes alternantes.
Le lépontique dedu continue la forme pleine i.e. *dhe-dhō > celt. *dedō. Le gaulois, par contre, a généralisé la forme réduite *dhe-dhH1- > celt, deda-, qui, dans la position antévocalique, a perdu la trace du schwa.

[EN] About some preterite forms in Continental Celtic.
The formula δεδε βρατου δεκαντεμ has been translated ‘in gratitude dedicated the tithe’ (Szemerényi). Though probably correct in the main, this interpretation does not clarify all the linguistic problems.
The verbal form dede would admit different interpretations from the morphological point-of-view. It seems however excluded that dede could reflect an IE perfect *dhe-dhē. The Lepontic preterit dedu <tetu> could very well go back to the same paradigm as dede. If one draws a perfect from the root *dhē- according to the rules of IE morphology, one obtains the following forms : * dhe-dhō-/*dhe-dhH1- for the full and reduced variants, respectively. Personal markers were added to one or the other of these two alternating forms.
Lepontic dedu reflects the full form i.e. *dhe-dhō > Celt. *dedō. But Gaulish generalized the reduced grade *dhe-dhH1- > Celt, deda-, which has lost its final -a before a subsequent vowel.
Persée – Études Celtiques, vol. 29, 1992: <link>
abstract:
[FR] La phrase formulaire δεδε βρατου δεκαντεμ a été rendue par ‘a offert la dîme en signe de reconnaissance’ (Szemerényi). Quoique certainement juste dans l’ensemble, cette interprétation n’éclaire pas tous les problèmes linguistiques posés par cette phrase.
La forme verbale dede admet plusieurs interprétations du point de vue morphologique. Il semble exclu que dede continue un parfait i.e. *dhe-dhē-. Le prétérit dedu <tetu> qu’on trouve en lépontique peut bien remonter au même paradigme que dede. Si on pose un parfait de la racine *dhē- selon les règles de la morphologie indo-européenne on arrive aux formes suivantes : *dhe-dhō-/dhe-dhH1- pour les variantes forte et faible respectivement. Les marques personnelles s’attachaient à l’une ou l’autre des deux formes alternantes.
Le lépontique dedu continue la forme pleine i.e. *dhe-dhō > celt. *dedō. Le gaulois, par contre, a généralisé la forme réduite *dhe-dhH1- > celt, deda-, qui, dans la position antévocalique, a perdu la trace du schwa.

[EN] About some preterite forms in Continental Celtic.
The formula δεδε βρατου δεκαντεμ has been translated ‘in gratitude dedicated the tithe’ (Szemerényi). Though probably correct in the main, this interpretation does not clarify all the linguistic problems.
The verbal form dede would admit different interpretations from the morphological point-of-view. It seems however excluded that dede could reflect an IE perfect *dhe-dhē. The Lepontic preterit dedu <tetu> could very well go back to the same paradigm as dede. If one draws a perfect from the root *dhē- according to the rules of IE morphology, one obtains the following forms : * dhe-dhō-/*dhe-dhH1- for the full and reduced variants, respectively. Personal markers were added to one or the other of these two alternating forms.
Lepontic dedu reflects the full form i.e. *dhe-dhō > Celt. *dedō. But Gaulish generalized the reduced grade *dhe-dhH1- > Celt, deda-, which has lost its final -a before a subsequent vowel.
Bammesberger, Alfred, “L’origine de vieil-irlandais bés”, Études Celtiques 26 (1989): 69–71.  
abstract:
[FR] V.irl. bés «habitude» serait un nom d’action en -tu- formé sur un thème verbal *bhendh- «lier» : cf. germanique *sidu- sur *sey-(H)- «lier».

[EN] OIr. bés “custom , habits” seems to be an action noun formed with the suffix -tu- on the verbal stem *bhendh “to lie”, compare Germanic *sidu- from *sey-(H)- “to lie” .
Persée – Études Celtiques, vol. 26, 1989: <link>
abstract:
[FR] V.irl. bés «habitude» serait un nom d’action en -tu- formé sur un thème verbal *bhendh- «lier» : cf. germanique *sidu- sur *sey-(H)- «lier».

[EN] OIr. bés “custom , habits” seems to be an action noun formed with the suffix -tu- on the verbal stem *bhendh “to lie”, compare Germanic *sidu- from *sey-(H)- “to lie” .
Bammesberger, Alfred, “Vieil-irlandais téit «il va»”, Études Celtiques 22 (1985): 203–204.
Persée – Études Celtiques, vol. 22, 1985: <link>
Bammesberger, Alfred, “Le mot irlandais désignant l’œil”, Études Celtiques 19 (1982): 155–157.
Persée – Études Celtiques, vol. 19, 1982: <link>
Bammesberger, Alfred, “La formation de vieil-irlandais talam”, Études Celtiques 18 (1981): 117–119.
Persée – Études Celtiques, vol. 18, 1981: <link>
Bammesberger, Alfred, “Vieil irlandais sacart et vieil anglais sacerd”, Études Celtiques 16 (1979): 187–189.
Persée – Études Celtiques, vol. 16, 1979: <link>
Bammesberger, Alfred, “La formation de vieil irlandais céssaid”, Études Celtiques 14:1 (1974–1975): 205–206.
Persée – fasc. 1: <link> Persée – fasc. 2: <link>

Contributions to edited collections or authored works

Bammesberger, Alfred, “Der Anfang der Botorrita-Inschrift”, in: Stefan Zimmer, Rolf Ködderitzsch, and Arndt Wigger (eds), Akten des zweiten deutschen Keltologen-Symposiums (Bonn, 2.–4. April 1997), 17, Tübingen: Niemeyer, 1999. 23–32.