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Lambert, Pierre-Yves, and Fabien Pilon, “Châteaubleau : la tuile gauloise de neuf lignes”, Études Celtiques 44 (2018): 73–90.

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Citation details
Article
“Châteaubleau : la tuile gauloise de neuf lignes”
Periodical
Études Celtiques 44 (2018)
Études Celtiques 44 (2018).
Persée – Études Celtiques, vol. 44, 2018: <link>
Volume
44
Pages
73–90
Description
Abstract (cited)
[FR] Trouvée en juillet 2017, cette tuile inscrite sur neuf lignes a servi à former le dallage d’un bac à chaux, vers 200 apr. J.-C. Le lieu de la découverte est peu éloigné des Grands Jardins, où avait été trouvée la tuile de onze lignes en 1997. Mais la nouvelle tuile n’a pas été conservée entière, il manque presque toute la moitié gauche du texte. Pour l’écriture, cette tuile ressemble beaucoup à celle de 1997 : emploi du SS pour l’affriquée. On relève cependant un signe nouveau, qui paraît être une variante de -t- employée seulement après la voyelle -i-. On peut d’ailleurs distinguer deux scribes différents, le «scribe Z » et le «scribe tau» , ainsi appelés pour la façon qu’ils ont d’écrire le -t- après -i-. L’interprétation isole des formes calquées sur le latin : logitu,équivalent peut-être du latin locatos «loués» ; figlitati, dérivé abstrait formé sur le nom latin du potier, figulus ; suesanu, sans doute dérivé de l’ordinal suexos «sixième » et désignant peut-être la fraction des bénéfices reversée par le locataire. Il est suggéré que le texte soit une disposition particulière aux potiers, ou bien un contrat de location pour l’installation ou la gestion d’une tuilerie. Ce contrat commence par un nom d’homme (Auedo Canio) et se termine par un nom de lieu (en Epodore Core), ce dernier étant, comme d’autres mentions importantes, écrit par le «scribe tau».

[EN] Châteaubleau : The Gaulish tile with nine lines.Found in July 2017, this tile inscribed with nine lines was reused to pave the bottom of a trough for slaking lime, around 200 AD. The finding spot is close to the Grands Jardins, which provided the eleven-line tile in 1997. But the new inscribed tile has not been kept in its entirety, missing nearly all the left half of the text. The writing of this tile closely resembles that of the 1997 one : SS is used for the affricate. We however noticed a new letter form, seemingly a variant of -t- used only after vowel -i-. We can also distinguish two different scribes, “ scribe Z” and “ scribe tau”, thus named according to the form they use for this variant of -t-. Our interpretation recovers some calques from Latin : logitu, perhaps equivalent to Latin locatos “ let” ; figlitati, an abstract derived from the Latin noun for “ potter”, figulus ; suesanu, probably derived from the ordinal suexos “ sixth”, referring maybe to a fraction of the revenues paid back by the tenant. It is suggested that the text may be either a regulation particular to potters, or a lease contract for installing or running a tilery. This contract begins with a man name (Auedo Canio), and ends with a place name (en Epodore Core), the latter being, together with other important stipulations, written by “ scribe tau”.
Subjects and topics
Contributors
Dennis Groenewegen, Pierre Faure
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April 2020